décembre 31

(Enfin) Remarquablement Oser Dire Non: 4 Stratégies & 6 Techniques

Pour cette année 2017, je ne vous ai pas oublié. Je vous propose d’ oser dire non en commençant par les nouvelles résolutions que la majorité des gens prennent lorsqu’ils sont entourés, heureux et bourrés et ne tiennent pas (70% pour être précis, selon l’étude du professeur Wiseman de l’université de Hertfordshire).

Là où les blogueurs sur l’efficacité vous expliqueront comment faire pour faire plus et plus rapidement, je vous expliquerai pourquoi le seul engagement que vous devriez prendre cette année, est celui d’oser dire non (beaucoup plus souvent).

Non aux cons.
Non au contenu de mauvaise qualité.
Non aux prises de tête.
Non aux heures supplémentaires.
Non aux agendas mal pensés (au passage, cadeau jusqu’à Nouvel An sur l’Agenda BLOC)
Non au « plus de la même chose ».
Non aux nouvelles résolutions 2017.
Et pendant que j’y suis: non à Justin Bieber, non au To Do list et non au café renversé sur le clavier (bien que cela soit plus efficace pour se réveiller que de simplement le boire..)

Dans cet article, vous découvrirez mes 4 stratégies et 6 techniques pour oser dire non.

Je ne pouvais pas continuer à vous parler d’organisation sans aborder ce sujet qui est probablement l’une des connaissances à disposer pour pouvoir être efficace et atteindre ses objectifs.

Initialement je voulais publier cet article en octobre puis j’ai procrastiné (oui sérieux, je procrastine: lorsque je sens que ce n’est pas le bon moment… j’appelle cela de la patience).

Enfin, publier cet article dans le courant du mois de janvier me plaisait bien, mais j’ai changé d’avis pour vous le servir avant le jour fatidique: Nouvel An. J’espère que vous le lirez dans les temps, afin d’éviter de commettre l’irréparable: prendre de nouvelles résolutions le jour de l’an. Comme tout le monde. Aie.

Que faire si vous lisez cet article après avoir pris les bonnes résolutions 2017?

Allumez une bougie et priez ou découvrez comment atteindre vos objectifs (telle une machine).
Cliquez, mais revenez à la lecture!

Installez-vous donc confortablement, prenez un café, isolez-vous et surtout… prenez un cahier afin de noter certaines informations importantes qui suivent.

Oser dire non, parce que nous sommes limités

[pullquote align= »normal » cite= »Steve Jobs »]Je suis aussi fier des choses que nous n’avons pas fait que des choses que nous avons faites. L’innovation consiste à dire non à des milliers de choses.[/pullquote]

Steve Jobs l’avait déjà bien compris, nous sommes limités. Quand je dis nous, j’inclus l’individu, mais également les organisations qui disposent de moyens plus conséquents pour arriver à leurs fins.

Notre planète est limitée, nos ressources sont limitées, notre énergie et notre temps sont limités, bref, nous vivons quelques années et les seules constantes sont le changement et la limite.

À votre avis, pourquoi l’une des techniques les plus fines de manipulation est le libre choix?
Vous l’avez deviné: Parce que nous rêvons de liberté. Cette liberté prend la forme de temps à disposition et de sécurité financière.

Pourtant lorsque je regarde de plus près la vie des gens qui croisent mon chemin, je m’aperçois d’un fait intéressant.

Nous avons tous une cruche de 168 heures par semaines

Les oui et non que vous donnez transfert le temps d’un verre à l’autre

(au minimum, d’autres ont une deuxième cruche à la maison, mais il s’agit d’un autre type…)

Et la majorité des gens vont répartir leurs 168 heures dans des petits verres représentant différents domaines.
Le travail, les amis, la famille, la santé, l’apprentissage, Lecture, Etc.

En fonction des objectifs à court terme, les gens vont verser un peu plus de leur temps dans le verre en question. Ils vont donc emprunter leurs ressources limitées dans un domaine et l’investir dans un autre. Ils font passer une tâche avant une autre. Ils mettent des priorités. Pourtant ils ne se libèrent pas des contraintes. Ils ne gagnent pas en liberté… (ce passage est important pour comprendre à quoi dire non et à quoi dire oui)

Le problème arrive lorsque vous souhaitez obtenir plus, et il me semble que les humains souhaitent avoir plus. Mais pas uniquement. Le capitalisme nous pousse également à croire qu’il faut toujours obtenir plus pour être heureux.

Ceci est un autre débat, revenons donc à ma cruche de 168 heures et mes petits verres.

Afin d’accomplir plus, les gens vont couper dans ce qui leur permet de durer et d’être heureux sur le chemin (à savoir leur santé, l’apprentissage, leur réseau) ou alors effectuer les choses plus rapidement, jusqu’au moment ou le stress, la frustration et l’anxiété s’immiscent dans la partie. À partir de là, la qualité en prend plein la gueule et l’urgence entre dans la partie.

Souvenez-vous: l’urgence agit sur vous, alors que vous devez consciemment agir sur l’importance.

Quand l’urgence guide votre vie, vous voyez beaucoup moins loin et vos décisions ne vous permettent pas d’accéder à plus de liberté (vous ne faites que d’éteindre le feu qui se trouve devant vos pieds). Quand l’urgence guide votre vie, vous serez beaucoup moins souple qu’une personne qui n’agit pas dans l’urgence: des opportunités surgiront, mais vous ne pourrez pas les voir ou les saisir.

Mais certaines personnes l’oublient. Elles disent oui beaucoup trop souvent comme si elles n’étaient pas concernées par les limites que même notre planète Terre connait.

Il est donc primordial de prendre très au sérieux les OUI que vous distribuez à votre entourage

Car un oui signifie toujours implicitement un non dans un autre domaine (vu votre cruche de 168 heures).
Plus important encore, il est important d’oser dire NON, afin de pouvoir investir du temps sur des activités significatives pour votre VOUS futur.

Les activités significatives vous permettent de conserver votre niveau de vie actuel tout en faisant moins. Ainsi plus de temps est à votre disposition.

Pourquoi n’arrivons-nous pas à dire non aux gens?

Quatre raisons vous poussent à dire oui aux gens alors que vous pensez non.

Si jusqu’ici vous n’êtes pas arrivé à dire NON aux gens, c’est probablement pour une de ses raisons.
Et ce n’est pas de votre faute, car ce que je vais vous proposer plus loin est illogique.

La première raison est que nous ne connaissons pas nos priorités (et c’est ce que je vous propose de régler ici), ainsi nous nous faisons balloter par nos émotions (un jour oui, un jour non, au final j’y vais au feeling…) quel dommage!

La deuxième raison: nous ne savons pas comment exprimer notre refus (nous verrons plus bas 6 techniques pour y parvenir).

La troisième raison est la sous-estimation des ressources que ce oui nous prendra… (et de la loi de l’engagement qui en découle, aussi à voir plus bas).

La quatrième raison est la peur.

Nous avons peur de paraître égocentriques, de finir seuls, de ne pas être aimés, de paraître rudes, de pouvoir être aidés dans un futur proche.

Je me souviens de ma mère, qui voulait mon bien et que me disait (en gros): soit poli avec les gens, ne dit pas non, étudie bien à l’école (je vous passe les détails, on en entend souvent parler…) et finalement, cette volonté de plaire aux autres reste profondément ancrée en nous, au point de nous faire dire « OUI » sans vraiment réfléchir. Par peur de finir seul.
Je pense qu’il y a aussi de la génétique la derrière, mais je ne partirais pas dans les détails.

De quoi se mordre les doigts suivant l’engagement que nous venons de prendre.

Savoir dire non pour éviter de se bouffer le doigt.

L’avantage dans la pratique du Non.

En commençant à dire non aux personnes qui ont un intérêt à voir votre relation durer (relisez cette phrase) et en prenant vos aises avec la pratique du NON, vous découvrirez que les personnes qui n’arrivent pas à accepter vos refus se détacheront petit à petit de vous. Bonne nouvelle: cela fait du bien. Car je soupçonne ces personnes d’avoir un petit problème d’estime personnelle (comme j’en ai eu, l’estime n’est jamais gagnée), et trainer avec des personnes qui ont une (trop) mauvaise estime personnelle n’est pas ce qu’il y a de plus recommandable. Mais comme tout ce que je raconte ici, ce n’est que mon avis.

La pratique du Non agit tel un filtre sur votre environnement: les personnes qui disent oui à tout s’éloigneront de vous (ou vous demanderont moins de service, car chaque fois que vous leur dites non, vous mettez indirectement en avant leur limite) et les restants, seront ceux qui disent non plus souvent et qui naturellement accepteront plus facilement votre non.

Les autres avantages de pratiquer le Non au quotidien:

  1. Vous conservez votre temps pour les éléments importants sur le long terme
  2. L’estime que les gens ont pour vous augmente: ils vous prennent au sérieux
  3. Vos talents de négociateurs s’améliorent (vos premiers non, ceux qui font peur, ne seront pas parfaits, mais s’amélioreront avec votre pratique).

Là vous vous dites que cela ne va pas régler vos problèmes de peur?

Et vous avez raison. Il y a quelque temps je vous aurais listé des techniques pour ne plus avoir peur… mais je ne suis pas psy, je vais donc vous rediriger sur 2 livres qui m’ont beaucoup aidé à m’accepter tel que je suis (et indirectement à oser dire non plus souvent).

Notez cependant que les 6 techniques qui se trouvent après les deux livres vous permettront également de vous détacher indirectement de la peur du jugement, la peur d’être seul et la peur du rejet (donc avant d’aller sur Amazon, continuez votre lecture )

Premier livre: The 6 pillars of self-esteem de Nathanel Branden
Deuxième livre: The End of Stress de Don Joseph Goewey (j’ai traduis les concepts du livre ici).

Que font les gens qui n’osent pas dire non?

  1. Ils font des heures supplémentaires
  2. Ils font passer les priorités des autres avant les leurs.
  3. Ils réagissent à l’urgence et ont l’impression de courir après un train en marche.
  4. Ils frustrent, stressent et sont anxieux.

Et souvent, ils pensent que la situation va s’améliorer d’elle-même avec le temps.

Mauvaise idée, plus vous dites oui, et plus vous arrangez les gens.
Plus vous arrangez les gens plus ceux-ci font appel à vous.
Jusqu’au jour où vous n’arrivez plus à tenir vos engagements.
Les gens sont déçus et vous font une mauvaise réputation.

Lorsque vous dites oui, tenez votre engagement.
Sinon, dites « je vais réfléchir avant de vous répondre ».

Oser dire non, une compétence au service de votre organisation.

Si vous êtes arrivé jusqu’ici, c’est que vous devez vraiment avoir envie de découvrir les 4 Stratégies et 6 techniques vous permettant de dire non plus facilement. J’espère que les quelques lignes en amont vous ont permis de comprendre que nous sommes limités et que vos refus vous permettront de conserver vos ressources sur les activités significatives.

À présent, passons en revue les différentes manières pour réussir à dire non.
J’ai divisé les 10 manières en deux groupes.

Les 4 stratégies long terme et les 6 techniques court terme pour oser dire non.

Les 4 stratégies long terme vous permettent de réduire vos peurs liées au non.
Les 6 techniques court terme facilitent l’énonciation du non.

Stratégie long terme: faire de la place dans vos anciens oui.

Cela fait peut-être des années que vous trainez vos vieilles casseroles.
Je veux dire, ces engagements que vous avez pris dans un contexte qui a évolué.
Au moment de la décision, votre choix était bon. Mais à présent, vous le savez au fond de vous, mais vous n’arrivez pas à prendre la décision de changer et de revenir sur votre décision. Quelle perte de temps et d’énergie.

Je vous parle de cette relation qui se fane, de ces objets que vous déplacez à chaque fois que vous passez l’aspirateur, de ces cotisations que vous payez une fois par année dans cette association que vous ne fréquentez plus.

Se libérer de vos anciens oui est ce qui vous permettra d’améliorer la qualité de vos oui actuels, mais surtout, de pouvoir tirer le meilleur partit des 3 stratégies suivantes.

Je dis souvent aux gens qui veulent améliorer leur vie en développant leur organisation, qu’il faut dans un premier temps réduire les voiles, volontairement faire moins, pour pouvoir accédez à des ressources leurs permettant par la suite de s’accaparer de nouvelles compétences (comme le fait d’oser dire non) pour pouvoir ensuite remettre les voiles.

Vous le savez, nous avons tous besoin de stabilité et des choix qui se sont avérés excellents par le passé ne le sont peut-être plus, simplement (je le répète) parce que le contexte change. Et vous êtes tellement concentré dans votre quotidien surchargé, que vous ne remettez pas en cause ces anciens oui.

Il y a 30 ans, investir dans l’entreprise Kodac était peut-être la meilleure chose à faire… mais ça c’était avant.

Vous n’êtes pas seul à trouver difficile de faire de la place dans ses anciens engagements. Que penseront les gens de vous? Que va-t-il se passer ensuite? Ce sont des pensées fréquentes qui bloquent le passage à l’action.
Mais cette première étape est nécessaire car elle va faciliter toutes les autres.

Pour faire vos choix, deux techniques:

#1 La première, les cartons.

Pour tout ce qui concerne le matériel, je vous propose de faire vos cartons et de regarder tout ce que vous sortez de ceux-ci dans les 60 jours à venir. Vous ressortirez les objets que vous utilisez régulièrement. Tous les autres objets auxquels vous dites non, donnez/vendez-les.

Exceptions: les objets chers qui sont utilisés périodiquement (ski, matériel de camping, costume de mariage… ).

#2 La deuxième technique, la matrice préférentielle.

Étant donné que nos choix sont très émotionnels (puis justifiés avec la raison), il existe un outil que j’ai découvert dans mes cours en gestion de projet. L’idée est simple:

  1. Vous listez chaque activité que vous souhaitez évaluer (par exemple, vous hésitez entre le golf, la nage en eau froide, les beuveries entre amis, les puzzles, le sport, et la lecture) puis…
  2. vous allez simplement comparer toutes les activités entre elles.
  3. À la fin, l’idée qui est le plus souvent mentionnée gagne.

Si je vous ne comprenez pas grand-chose, j’ai deux exemples ci-dessous.

Dans un premier temps, listez toutes vos activités (ou objets, ou personnes, etc…)

 

 

Les couleurs indiques la manière de comparer chaque activité les unes aux autres. Par exemple, le F tout à droite est le résultat de la comparaison entre le Golf (A) et la nage en eau froide (F).

Si ce n’est pas clair, posez-moi vos questions dans les commentaires!

[thrive_text_block color= »orange » headline= »La règle des 5/25″]

À noter que la matrice préférentielle permet d’utiliser la règle du 5/25 du Warren Buffett.
Voici le concept:
1. Inscrivez les 25 choses que vous voulez faire le plus dans votre vie (faites-le dans la matrice préférentielle).
2. Retenez les 5 choses qui ont le plus de mention.
3. Une fois cette exercice fait, tenez-vous éloignez des 20 choses restantes. Parce que vous les aimez et parce qu’elles arriveront à vous distraire des 5 choses qui comptent le plus pour vous.  [/thrive_text_block]

Vous souhaitez télécharger la matrice préférentielle? Cliquez sur l’icône.

Maintenant que vous avez (enfin) dit non, à des engagements que vous trainez sans le savoir depuis des années, passons à la stratégie suivante. La diversification.

Stratégie long terme: Se diversifier

Vous savez, mon premier job consistait à créer des jardins.
Je ne savais pas trop quoi faire quand j’étais gamin, mais je n’aimais pas l’école.
Bon, à 18 ans j’avais un CFC qui me permet, d’avoir un travail avec un revenu minimum.

Ensuite j’ai appris à gérer des hommes (compétence assez difficile) en allant à l’armée, dans les troupes de sauvetage.
Puis j’ai décidé de m’intéresser au management en faisant un brevet en cours du soir et parallèlement de développer mes compétences de blogueur (pour vendre du savoir).

À présent je fais de la gestion de projet (en gestion documentaire). Si je vous parle de cela, c’est plus illustrer l’importance de se diversifier. Car lorsque vous dites non à une personne, vous prenez le risque de casser une relation.

Si vous n’avez pas de plan B, vous serez hésitant, vous aurez tendance à prendre la voie de facilité et vous oserez moins vous affirmer. Les gens le sentiront et sauront que vous êtes à leur merci. Dire non aux heures supplémentaires deviendra un exercice délicat.

Ce diversifier est donc ce que vous allez faire à la place de vos anciens oui (que vous avez supprimé précédemment).

La difficulté est de trouver l’équilibre entre trop peu ou trop de diversification. Prenons l’exemple des amis, si vous avez 100 amis que vous voyez 1 fois par année, vous êtes trop diversifié. Si vous avez 2 amis que vous voyez tous les jours, vous n’êtes pas assez.

Je n’ai pas de solution miracle à vous proposer, mais si le métier que vous exercez aujourd’hui (ou celui que vous comptez faire) se faisait remplacer demain par un robot (ce qui risque d’arriver) que feriez-vous pour vous retourner?

Si vous galérez à trouver une réponse, vous n’êtes probablement pas assez diversifié. Bonne nouvelle: vous en êtes actuellement conscient.

Idées de diversification vous permettant de dire non plus facilement:

  • Apprendre une langue (vous pouvez travailler dans un autre pays en faisant la même chose qu’aujourd’hui)
  • continuellement développer vos compétences métiers
  • lire des livres et approfondir les thématiques qui vous parlent
  • développer un réseau
  • vendre votre savoir

Comprenez bien que peut-être ces éléments vous ne les utiliserez pas (bien que je lise tous les jours en anglais), mais ils permettront d’être plus à l’aise dans un contexte d’insécurité.

Quand je faisais du parachute, je vous garantie que le fait de savoir qu’un parachute de secours était à ma disposition, me permettait d’être beaucoup plus à l’aise lorsque je sautais de l’avion. Le parachute de secours, vous le créez le vous diversifiant.

Vos nouvelles compétences vous permettront de dire plus facilement non et éviter de vous « prostituer » dans un job où vous n’apprenez rien, entouré de cons et mal payé.

Mais si actuellement vous êtes dans cette situation, j’utiliserai la citation de Winston Churchill:

«  Si vous traversez l’enfer, ne vous arrêtez pas »

Et je soulignerai que j’ai eu de longues années un job alimentaire, car cela me permettait d’apprendre une compétence qui allait me permettre d’accéder à mieux. Durant ces années, les factures ne s’arrêtent pas, tout comme vos besoins de base.

Si vous ne croyez pas encore en la diversification, je vais vous parler d’un exemple simple, mais qui parle à beaucoup: la séduction.

En 2012, je suis parti à Londres durant 3 mois pour y développer mes compétences sociales. Je rencontrais 15 nouvelles personnes par jour.

Mettez-vous à ma place un instant et répondez à la question suivante:

Avez-vous plus de chance de séduire votre interlocuteur /trice en sachant que vous avez d’autres rendez-vous tous les soirs de la semaine ou en n’ayant aucun autre rendez-vous de prévu?

Dans le premier cas, vous ressentez ce qu’un employeur d’une entreprise à succès ressent: la possibilité de choisir et donc de dire non. Dans le deuxième cas, vous ressentez ce qu’un chinois de 20 ans ressent lorsqu’il se présente à FoxConn pour travailler 6,5 jours sur 7.
14 heures par jour.

Vous ne voulez pas continuer dans cette situation. Croyez-moi.

En vous diversifiant, vous découvrez des domaines qui vous plaisent particulièrement et dans lesquels vous êtes à l’aise. Ce qui nous mène à la stratégie suivante: votre capital de carrière.

Stratégie long terme: augmenter votre capital de carrière

Cal Newport en parle beaucoup dans son ouvrage « So Good They Can’t Ignore You »: suivre sa passion est souvent une aventure risquée. Cela fonctionne parfois et ce sont des cas que l’on met souvent en avant (parce que justement, ils sont rares).

À lire.

Plus important, il parle d’augmenter son capital de carrière.

Vous vous demandez ce que signifie le capital de carrière? 

Ce sont des compétences rares et ayant une valeur marchande.
Mon pote Julien (27 ans) est trilingue, à l’aise socialement, ingénieur en système de communication (on verra s’il me corrige) et des entreprises lui proposent du travail. Il a le choix. Il a développé un capital de carrière.

Mais Julien n’a jamais dit « je vais suivre ma passion » il s’est plutôt dit « Bon, où mes compétences ont le plus de chance de trouver un marché? » il s’est aiguillé de la sorte.

Et si vous vous demandez quelle est la différence entre la diversification et le capital de carrière, la voici: vous pouvez vous diversifier dans beaucoup de domaines sans que cela ait une valeur marchande. Vous pouvez par exemple apprendre à faire du tricot.

Ce qui est intéressant dans le livre de Cal, c’est qu’il parle de l’envie de la génération Y d’avoir des revenus passifs pour profiter d’une plus grande liberté.
Selon lui, notre génération aurait meilleur temps d’agir selon le principe suivant: offrir un maximum de valeur aux gens, jusqu’à être si bon, que l’on ne peut simplement plus être ignoré.

Vous l’avez compris, lisez « So Good They Can’t Ignore You » et si vous ne savez pas l’anglais, apprenez-le, puis lisez ce livre.

Stratégie long terme: comprendre les techniques de manipulation.

Cessez de dire oui quand vous pensez non en comprenant les pièges de la manipulation

La manipulation est un sujet qui m’a longtemps intéressé (comme vous pouvez le voir sur ma chaîne YouTube).
Et ce qui est intéressant avec la manipulation, c’est qu’en l’étudiant, vous découvrez que certaines personnes utilisent constamment différentes techniques pour vous pousser à dire oui (alors que vous souhaitez dire non).
En découvrant ces techniques, vous vous direz souvent « Espèce de petit saligaud, tu essayes de m’influencer contre mon gré, je ne me ferais pas avoir! » et vous n’aurez aucune culpabilité à dire non.

Voici les techniques les plus fréquentes pour vous pousser à dire oui

  • La personne vous rend service et vous demande ensuite de lui rendre la pareille (loi de la réciprocité)
  • Vous avez dit oui une fois, oui deux fois, oui trois fois, la quatrième vous voulez dire non… mais c’est difficile (loi de l’engagement).
  • La personne vous fait une demande à laquelle vous pouvez que dire non (elle le sait), puis revoit sa demande (qui est le résultat attendu final). Vous culpabilisez de dire non une deuxième fois.
  • La personne vous complimente (avant de vous soumettre sa demande), ou vous fait culpabiliser (après votre refus).

D’autres techniques existent, mais retenez ceci: la manipulation fait partie de la nature humaine, mais dès que vous la verrez, vous serez moins sensible à celle-ci.

Lisez donc, Petit traité de la manipulation à l’usage des honnêtes gens de Robert-Vincent Joule, Jean-Léon Beauvois

Maintenant que vous savez que votre cruche fait 168 heures, que celle-ci n’est pas expansible, que vous connaissez les 4 stratégies long terme pour pouvoir dire non, je vous propose de découvrir dans la suite de cet article… les 6 techniques pour faciliter l’annonce du non. Vous apprendrez: 

  1. Pourquoi dire non calmement sans s’excuser, c’est amplement suffisant?
  2. Comment augmenter l’espace entre le stimulus et votre réaction?
  3. Dire non tout en arrangeant le demandeur.
  4. Le droit d’ignorer une demande.
  5. Compliquer la vie du demandeur
  6. Faire prendre conscience que la manière de demander n’est pas la bonne.

Avant cela, je vous invite à sortir de votre transe hypnotique et de bougez vos doigts…

Pour cela c’est simple, [thrive_highlight highlight=’#eeee22′ text=’dark’]il vous suffit de laisser votre commentaire en expliquant:[/thrive_highlight]

  • Quel est votre problème N°1 à dire non aux gens ou…
  • Comment pouvez-vous vous diversifier?

En postant votre commentaire, vous serez redirigé sur la suite de cet article.
Et vous y découvrirez les 6 techniques pour dire non facilement.

On se voit de l’autre côté dans moins de 60 secondes.

Julien


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Oser dire non


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  1. Yes!
    Cela faisait un moment que j’attendais un article de ce calibre.
    Pour la diversification:
    – Apprendre à coder (PHP, HTML, Java)
    – Apprendre à motiver les personnes

    Bonne année Julien

    Ben

  2. Toujours du travail de qualité et du contenu qui envoie ! merci julien pour cet article de fin d’année.
    Pour la diversification on va dire : se former au marketing de manière plus poussée
  3. Merci !

    J’essaie malgré mon temps à disposition pour le blog réduit 😉
    Savoir vendre c’est tellement important… et intéressant en plus.

    Bonne année à toi !

    J.

  4. Salut ,

    J’ai pensé au code cette année. Juste pour savoir de quoi il s’agit pour pouvoir faire faire.

    Bonne année à toi.

    J.

  5. Super article qui me parle beaucoup merci ! La matrice préfèrencielle va vraiment m’aider !
    Alors pour moi la première difficulté à dire non c’est plus le fait que je sais que les gens vont rien me refuser après.
    Pour la diversification alors et bien je fais beaucoup de développement personnel, j’apprends l’art de la persuasion, je développe mes compétences humaines, management, je vais prendre 300h d’anglais, de quoi me tenir occupé un bon bout de temps ! Belle fin d’année à toi et je te souhaites de bien poursuivre ta lancée en 2017 !
  6. Merci, cette première partie est top, je prends des notes 🙂

    Pour me diversifier, je vais progresser en marketing et me former bientôt à l’hypnose.
    Cela suffira vu le nombre de casquettes actuelles que j’ai :p

  7. Salut. Julien

    Je n’arrive pas à dire Non, car j’aime faire plaisir.

    Je développe en ce moment des compétences de graphiste !
    Merci pour cet article.

  8. Bonsoir Julien, avant de lire ton article, mon problème n° 1 à dire non aux gens, était de ne pas voir arriver leur demande, même s’ils avaient de gros sabots, et prise de court de dire oui avant même de réfléchir.
    Pour la diversification, ( là je cumule deux de tes informations, mais ça m’aide à voir plus clair dans ma façon de fonctionner) ; même s’il est bénéfique de se diversifier, à un moment il faut choisir ses diversifications et n’en garder qu’un petit nombre (5/25) au risque de ne pouvoir en approfondir aucune.
    Bon bou de l’an et à l’an qué ven, comme on dit en Provence ! (Bonne fin d’année et à l’année qui vient !)
    Sophie.
  9. Bonjour Julien.
    Si je dis toujours oui, c’est parce que ça ne me prend généralement pas tant de temps que ça d’aider. Je me sentirai égoïste de dire non. (Beaucoup de travail à faire dans ce domaine!)
    Pour me diversifier, j’aimerai faire plus de marqueterie de paille et apprendre le japonais. Mais là encore, j’ai tellement de chose que j’ai envie de faire, qu’il va falloir que j’utilise la matrice préférentielle pour me recentrer sur seulement les plus importantes. Trop de choses à faire et seulement 24 heures…
    Merci beaucoup pour tes articles. Une bonne année 2017.
    Carole.
  10. Bonjour,
    Mercii pour l’article ça faisait longtemps
    Pour la diversification ce n’est pas encore clair, je compte utiliser la matrice que je découvre ici ! 😀
    En ce qui concerne le non, j arrive de mieux en mieux. Même si c’est plus difficile avec les gens que j’aime, parcque j’ ai vraiment envie de leur rendre service et/ou de leur faire plaisir. Ça ne me coûte pas vraiment du coup, hormis en temps… Et justement là est le problème.
  11. Au top ton article !
    J’ai du mal à dire car j’aime aider et être en contact avec des gens. Pour la diversification je vais développer mes compétences en droit commercial et la maîtrise des outils de gestion financière.

    Bonne année à toi Julien

  12. Salut !

    Effectivement, la partie sur la diversification est vraiment intéressante. Je n’en avais pas conscience mais en y réfléchissant…
    Il y a pas mal de demandes passées qui auraient mérité un non. Mais faible que je suis 🙂 j’ai dit oui, pour la raison citée plus haut.

  13. Je n’arrive pas à dire non parce que je suis prise de court, je dis donc oui de façon réflexe mais également parce que je peux me sentir redevable (loi de la réciprocité).
    Je peux me diversifier en participant à des formations, conférences et c’est d’ailleurs ce que je fais depuis peu. C’est un plaisir d’avoir plus de bases pour mon métier et ça apporte plus de possibilités à long terme en effet !
  14. Mon problème n.1 à dire non aux gens est d’avoir peur de les décevoir.
  15. Salut Julien,

    c’est marrant si j’avais une envie en ce moment c’est bien justement de travailler sur le non. Aux autres et à moi-même aussi. Ca doit être dans l’ère du temps. En tout cas ton article tombe à pic et donne des pistes intéressantes. Merci.
    Et belle idée de le mettre en ligne le 31 décembre au soir ! Tu es un bon stratège !
    Quant à la diversification je l’ai déjà pas mal expérimentée dans ma vie. Je cherche en ce moment plutôt à resserrer et focaliser. Ce qui n’empêche pas de rester curieux et ouvert. Une histoire de dosage à trouver.

  16. Je n’arrive pas à dire non aux personnes qui me rendent souvent service !
    Et je pense diversier mon profil de communicante avec des compétences en vidéo et prise de son… Ton article est top, merci.
  17. Salut Julien

    Mes problèmes qui m’empêche de dire non aux gens sont les suivants:

    – Mon éducation : « une personne bien est une personne qui aide les gens et qui en général répond oui à leurs demandes » (stéréotype véhiculé par la société)

    – Ma peur : dire non aux gens, c’est marquer une opposition et risquer une confrontation.

    -Mon manque d’habitude: je n’ai pas l’habitude de dire ou non, ou plutôt devrais-je dire n’avais pas l’habitude de dire non, puisque ça va changer 😉

  18. Bonne et merveilleuse année Julien,

    1) Mon problème de dire non : peur de les décevoir

    2) se diversifier :
    – j’ai une formation en anglais intensive qui commence la semaine prochaine,
    – me former sur les logiciels que j’utilise pour mon travail (il faut que je planifie tout cela pour monter en compétences)
    – rentrer en contact avec des gens dans mon domaine pour ne pas être isolé, ce que je suis dans ma société (seul dans mon domaine d’expertise)

    Merci

  19. Non je ne réponds pas Premier non de l année. Yess
    Bravo pour ton travail toujours au top
  20. mon problème numéro 1 pour dire non aux gens c’est … l’envie de faire plaisir… soit finalement une envie de plaire… voire de ne pas risquer de déplaire.

    Pour me diversifier ? écrire des textes valorisables à partager ^^

  21. Merci pour ton article Julien qui est comme tous les autres toujours intéressant !
    J’aime beaucoup me diversifier mais j’ai le problème aussi de trop vouloir me diversifier quitte à passer d’un apprentissage à un autre en l’ayant seulement survolé.
  22. Salut Julien,
    Pour moi la diversification je la fait par rapport à mon type d’étude: Art et Métier en Alternance dans une PME en pleine expansion.
    Ainsi je vois tous ce qu’il est possible de voir et je touche à tout ( RH, Compta, Conception, Fabrication, Management, Gestion de projet …
  23. Hey Julien ! Merci pour cet article !
    Pour la diversification, je m’en sors pas trop mal ! Mon boulot à plein temps (ingénieur), mon blog (et les compétences qui vont avec), et la photographie. Voila pour le moment 🙂
    Comme dit , j’ai tendance à parfois trop vouloir me diversifier (comme je te l’avais dit) mais je commence à me canaliser, c’est cool !

    Peur de dire non ? Comme pour la majorité, pour vouloir faire plaisir et éviter de décevoir la personne…

    Merci !

  24. Salut !

    Super les dessins d’illustration 🙂
    Et j’ai bien rigolé à la vanne « (au minimum, d’autres ont une deuxième cruche à la maison, mais il s’agit d’un autre type…) »

    Question : il t’a traumatisé Justin Bieber ? ^^ (je ne connais pas ses chansons, ni trop ce qu’il fait)

    « Je ne pouvais pas continuer à vous parler d’organisation sans aborder ce sujet qui est probablement l’une des connaissances à disposer pour pouvoir être efficace et atteindre ses objectifs. »

    Dire non est en effet un levier énorme pour s’organiser et tout bonnement vivre mieux notre vie, pour qu’elle nous corresponde mieux.

    « J’espère que vous le lirez dans les temps, afin d’éviter de commettre l’irréparable : prendre de nouvelles résolutions le jour de l’an. »

    Les grands esprits se rencontrent, j’ai publié un article (et vidéo) dans ce sens justement la semaine dernière ^^.

    C’est bien trouvé comme image de ressources limitées le fait que si on met plus dans un domaine, ça veut dire qu’on prend ce « + » ailleurs qui se retrouve avec du « – » du coup.

    « Le capitalisme nous pousse également à croire qu’il faut toujours obtenir plus pour être heureux. »

    Tellement vrai. Et c’est d’autant plus intéressants que c’est ce qui permet de contenir la population…

    « Plus important encore, il est important d’oser dire NON, afin de pouvoir investir du temps sur des activités significatives pour votre VOUS futur. »

    Là encore, le fait d’être conditionné à toujours vouloir/faire/avoir plus, toujours plus vite (y compris les résultats), ça n’aide pas…

    « cette volonté de plaire aux autres reste profondément ancrée en nous »

    Ouaip, soit un gentil garçon/fille… Qu’est-ce que ça peut pourrir la vie…

    « La pratique du Non agit tel un filtre sur votre environnement »

    Oui, comme tous les choix. Le NON est un choix. L’assumer, c’est autre chose, car derrière, il y a les 4 raisons qui font qu’on a tendance à dire OUI plus souvent qu’il ne faudrait et que tu évoquais plus tôt.

    Dire NON ne va pas de soi pour beaucoup, ça s’apprend, ça demande de la pratique. Des gens en nombre plus ou moins important ne seront pas contents. Surtout si on avait beaucoup l’habitude de dire oui. C’est comme réduire les voiles comme tu dis, faire moins pour faire mieux, pour que ça nous convienne mieux. Et notre environnement au bout d’un moment sera plus propice, car ce qui n’est pas (plus) essentiel se sera éloigné.
    Là encore, être conscient qu’on pourra subir jugements et critiques. Parce qu’on fait différemment. Parce qu’on arrange moins les autres.

    Tu fais bien de souligner que le contexte change. On ne le prend pas assez en compte. D’où l’importance de passer et repasser en revue certains domaines, activités, routines, objets, organisation régulièrement, pour voir si ça nous correspond toujours (ou pas).

    « Si vous n’avez pas de plan B, vous serez hésitant, vous aurez tendance à prendre la voie de facilité et vous oserez moins vous affirmer. Les gens le sentiront et sauront que vous êtes à leur merci. »

    Tellement vrai… D’où l’importance de consacrer des ressources aux plans B !
    Et l’exemple du parachute de secours, bien vu 😉

    Pour tes questions :

    – J’élargis mes lectures et lis de plus en plus en anglais.
    – Éducation type « il faut rendre service dès qu’on peut pour plaire aux autres et en général surtout faire son max pour plaire aux autres, pas faire de vague, etc.». J’ai progressé, et j’ai encore des progrès à faire. Je n’aime pas quand les gens insistent pour connaitre les raisons de mon non, la justification d’un non selon moi est peu souvent pertinente.

    @+

    (bon j’ai l’impression que ça va donner une grosse tartine pour débuter l’année mon truc là ^^)

  25. Bonjour,
    Tout d’abord , mes meilleurs voeux pour cette année 2017
    Alors, Je n ‘ arrive pas a dire non , car j’aime rendre rendre service surtout quand je sais que c pas impossible de le faire, et aussi, j apprecie pas trop lorsque j ‘ai des refus ! Alors que moi même j evite de dire non !
    Pour me diversifier, du travail a faire la dessus ! Des idees mais ca va dans tous les sens

    Bonne soirée

  26. Sa lut et heureuse année 2017!
    te suivre de bout en bout au cours de cette année fait partie de mes engagement et je souhaite vivement y tenir.
    Votre est assez édifiant pour des gens qui comme moi ont toujours peur de dire non et bien évidemment pour des raisons que vous avez déjà évoquées. Mais il est important que pour l’épanouissement de soi qu’on sache le dire. je suis sûre que je vais briser pas mal de liens après cet article.
    Merci de toujours partager ton inspiration avec nous
    à bientôt
  27. Salut Mélanie!

    Merci pour tes voeux! L’année 2017 sera éprouvante, je le sens déjà. 300 heures d’anglais, en effet tu vas t’éclater 😉

    J.

  28. En effet , tu as pas mal de casquettes 🙂

    Tu gères comment? Tu travailles à côté pour un employeur?

    J.

  29. Comme quand tes amis te proposent de sortir juste « 1 heure »?

    Pas facile hein?!

    Julien

  30. Tu vas être servis car tu devras faire un tri dans tes objectifs en ce début d’année. Et le plus difficile, c’est de se dire non à soi-même 😉
    À bientôt!

    Julien

  31. Salut ,

    La peur de la confrontation est censée. Pour ma part j’ai trouvé le remède dans cette phrase « De quoi as-tu besoin pour aller mieux? » « qu’attends-tu de moi précisément? » Ces phrases te permettent de désamorcer les escalades verbales. J’en parle plus sur le blog, mais j’aime toujours autant ce domaine.

    Commence par dire non quand c’est facile (ou le moins difficile).

    Merci!

  32. Salut !

    Tu mets le doigt là où j’ai des problèmes en ce moment: rester en contact physique avec les gens de mon domaine.
    Internet isole c’est un fait.

    Tu n’es pas le seul à prendre des cours en anglais.. c’est à la mode en ce début d’année!

    Courage pour ton année 2017, gros défis en vue!

    J.

  33. L’équilibre n’est pas facile à trouver

    Mais tant que tu avances vers tes objectifs tout en préservant ta base, je pense que tu peux encore ajouter des cordes à ton arc ou alors les allonger…

    J.

  34. Salut

    Je me reconnais dans ta description, j’ai un profil assez généraliste à vrai dire. Cela me permet d’avoir une vue d’ensemble sur le système.

    Julien

  35. Pour vouloir faire plaisir! C’est vrai !

    En parles-tu sur ton blog pour être heureux et positif?

    À bientôt!

    J.

  36. Ma difficulté à dire non est la peur du rejet. Que l’autre ne m’aime plus si je lui dis non. Cela m’oblige à être très exigeante avec moi même et amener à en attendre autant des autres.
    J’ai déjà de nombreux domaines dans lequel je me suis diversifié. Aujourd’hui j apprends à former et faire des sites internet
  37. Non ma casquette de kiné se fait en libéral avec des horaires cools donc j’ai beaucoup de temps à côté pour développer le reste. Je fais comme toi, je suis assez ermite et comme je regarde pas la TV j’ai le temps pour pas mal de choses utiles !

  38. Non j’en ai pas parlé mais ça pourrait être un sujet sympa à traiter ! Keep it in my mind 😉

    Merci Julien !

  39. Et tu tiens le coup niveau solitude?
    C’est marrant je constate (comme mon pote blogueur Ryan) que bosser sur Internet Isole. Un élément auquel il faut faire gaffe.. mais on en parlera à la conférence sur Lyon, hein ?

    J.

  40. Pire que de toujours dire oui, je propose souvent mon aide avant la demande.

    Je me diversifie en lisant beaucoup sur de nombreux sujets

  41. Article intéressant.
    Je me dis souvent qu’on a 168h par semaines et qu’en enlevant tout ce qui est obligatoire (Dormir, bosser, manger, …) il nous reste quand même pas mal de temps pour se diversifier. Mais pas trop en disant oui à tout.
  42. Posologie: une semaine de « non ».

    😀

  43. Salut

    Exact! D’ailleurs j’en parle dans mon bouquin et je propose aux lecteurs de faire le calcul…
    Et plus tu te diversifies et plus il est difficile d’avancer rapidement vers tes objectifs.

    J.

  44. je ne crois pas avoir peur de dire non mais j’aimerai qu’il soit compris et respecter
  45. Bonjour !

    Je te comprends, mais tu ne peux pas contrôler la réaction des gens face à ton non. Tu peux uniquement accepter leur réponse (ou non).
    Chercher à influencer les gens rend malheureux^^

  46. C’est un fait, dès que j’ai commencé à dire non, à mettre des limites, ou proposer autre chose pour que les 2 y gagnent, certains ont tourné les talons car j’avais changé et n’étais plus la bonne poire de service. Finalement cela a fait le tri, ceux qui m’apprécient vraiment n’en prennent pas ombrage! Les autres, bon vent…
  47. Bonjour,
    Je pense que j’ai peur de dire non parce que j’ai l’impression de peiner la personne si je ne l’aide pas et je perd de la valeur à ces yeux.
    Pour la diversification, je vais travailler sur mes compétences organisationnelles et sur la photographie.
    Merci pour cet article très intéressant
  48. Dire non c'est renoncer au fait d'être gentille et de faire plaisir, fondement de l'éducation reçue !
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